Septième tome de Walking Dead, le moins que l'on puisse dire est que cette série sait largement se tenir en terme de qualité sur le long terme. Et, à entendre Robert Kirkman, la série n'a pour l'instant pas de fin prévue. De quoi encore largement nous faire baver.
Après les aventures très dures et choquantes de nos protagonistes lors du dernier tome, Kirkman pose un peu tout notre monde, axé pour le début de ce tome sur un point central : la grossesse et l'accouchement de Lori, la femme de Rick. Avec son talent et sa recette habituelle, qui consiste à accorder une ou deux pages à un, deux ou trois protagonistes, puis d'autres, et ainsi de suite. Kirkman est ainsi sûr de n'oublier personne et de tous les traiter avec autant d'importance chacun, ou presque. Recette classique, digne d'un soap, utilisée également sur Invincible, mais pour l'instant loin d'être éprouvée, tant Kirkman maîtrise l'art du dialogue entre nos personnages, et la caractérisation très poussée de ceux-ci.
Bien sûr, il n'en oublie pas pour autant le développement du récit, et enchaîne sans nous laisser de répit les révélations, les scènes chocs, les clifhangers de fin d'épisode... Kirkman ne cesse de nous surprendre jusqu'à la page finale qui laisse présager du meilleur pour nous et du pire pour nos acolytes...
Sur les dessins, Charlie Adlard est encore une fois parfait. De son trait sec et nerveux, avec ses jeux de noir et blanc, il sait rendre comme il se doit le travail de Robert Kirkman, que ce soit dans les scènes de dialogues que dans celles d'action.
En bref, encore une fois la team Kirkman-Adlard prouve que Walking Dead est une des séries du moment à ne strictement pas louper.